Comment accompagner l’hyperactivité?

L’hyperactivité chez les enfants, adolescents et les adultes : comment les aider ?

On parle beaucoup d’hyperactivité chez les enfants avec le TDAH (trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité) mais ce trouble est rencontré chez les adolescents et chez les adultes. En effet, il peut perdurer (1/3 des enfants hyperactifs auront des troubles à l’âge adulte).

Comment définir l’hyperactivité ?

C’est une instabilité de la personne qui va avoir tendance à être très agitée et à avoir des difficultés à se poser, à passer d’une activité à une autre avec des difficultés à se focaliser sur une tache et à la terminer, des tendances à se disperser et aussi à des difficultés à « gérer » ses émotions.

Bien sûr, on peut avoir une grande vitalité et faire de multiples choses dans la journée et à avoir de nombreux projets. C’est lorsqu’il y a souffrance de l’individu et de son entourage que l’’hyperactivité devient un trouble. C’est alors une impulsivité qui peut nuire dans les relations, un manque d’attention qui conduit la personne à tout oublier, à ne pas réussir à s’organiser…et à ressentir des troubles physiques liés à cette grande tension nerveuse.

D’où vient cette hyperactivité ?

Elle débute dans l’enfance dès le plus jeune âge parfois. Ce trouble  peut provenir d’une insécurité affective,d’ un besoin d’attention, d’un manque de sommeil ou d’un mimétisme vis-à-vis de parents eux-mêmes hyperactifs.

Les émotions de l’hyperactif

Bien sûr, je ne peux pas faire de généralités puisque les causes sont multiples et que cette hyperactivité dépend des tempéraments de chaque individu mais globalement on retrouve chez la personne hyperactive, une impatience récurrente et une difficulté à supporter les contraintes.

Cette impatience grandit et elle devient envahissante (comme le fait la plante du même nom dans son environnement), cela va entraîner d’un point de vue physique des tensions, de l’inflammation avec des difficultés à revenir en soi, serein, tranquille. Cette impatience crée des tensions nerveuses qui ont un impact important sur notre vitalité.

J’ai l’exemple d’une personne impatiente qui ne supportait pas le rythme plus lent des personnes qui travaillaient avec elles et cela la conduisait à des comportements colériques. Car en effet, la personne vivant de grandes tensions nerveuses, n’arrivait pas à décrypter ses besoins (par exemple besoin de clore une réunion qui pour elle n’avançait pas) et finissait par créer une véritable tension autour de la table, en bougeant, agitant ses mains, se levant pour prendre un café et finissait par se fâcher pour un sujet insignifiant.

 Apprendre à exprimer ses émotions et ses besoins est important. Sinon la personne hyperactive devient une cocotte-minute qui peut exploser à tout moment.

On retrouve souvent ces situations chez les enfants hyperactifs qui ont du mal à communiquer et qui vont s’exprimer en sortant le trop d’émotions qui est en eux et provoquer l’énervement chez la personne qui reçoit ce trop-plein.

On trouve l’élixir floral d’impatience dans le composé hyperactivité de chez DEVA qui a été développé afin d’aider les enfants et les adultes pour qui l’hyperactivité est une souffrance.

Les signes de l’hyperactivité chez l’adulte

Voici les signes d’hyperactivité chez l’adulte (source : diagnostic du TDAH docteur Michel lecendreux) qui reprennent en partie mon exemple :

• Remue souvent les mains ou les pieds ou se tortillant sur son siège
• Se lève souvent au bureau ou au travail ou dans d’autres situations qui nécessitent de rester assis
• Éprouve un sentiment d’agitation
• À souvent du mal à se tenir tranquille dans les activités de loisirs
• est souvent incapable de se tenir immobile pendant un long moment comme dans les restaurants les réunions peut être perçue par les autres comme agitées ou comme difficile à suivre
•  Souvent parle trop
• Termine la phrase de leur interlocuteur ou coupe la parole
• A souvent du mal à attendre son tour lorsque l’on fait la queue
• Impose sa présence, fait irruption dans les conversations, peut s’immiscer ou s’imposer et reprendre ce que d’autres font.

Les plantes utiles aux personnes hyperactives

Outre les élixirs floraux qui vont venir apaiser et prendre du recul sur ses émotions, certaines plantes peuvent également aider les personnes hyperactives.

• La mélisse

La mélisse est une plante qui peut être consommée chez l’enfant et notamment lorsque l’hyperactivité est associée à des symptômes digestifs.

Consommée sous forme d’extrait (extraction dans de la glycérine EPS ou Quantis), elle peut être associée à d’autres plantes calmantes ou apaisantes (tilleul, passiflore). Chez le jeune enfant, l’hydrolat de mélisse sera une forme recommandée. Attention à l’automédication, l’extrait de mélisse peut interagir avec des médicaments (anti-dépresseurs, traitements de substitution des hormones thyroïdiennes).

• La valériane chez l’adulte uniquement

 La valériane sera préconisée chez la personne ayant un corps très contracté : trapèzes tendus, douleur dorsale, diaphragme bloqué. Elle a également un effet anxiolytique et elle favorise le sommeil en diminuant le temps d’endormissement.

• Les plantes adaptogènes

 Certaines plantes qu’on qualifie d’adaptogènes comme l’ashwagandha une plante d’origine indienne, permettent de mieux appréhender les situations de la vie au quotidien, avec moins de stress et plus de recul. L’ashwagandha équilibre le système nerveux, lutte contre l’anxiété et aussi l’insomnie, elle permet aussi de combattre le stress et favorise les capacités de mémorisation et d’apprentissage. A éviter en cas d’hyperthyroïdie notamment.

Pour certaines personnes hyperactives, les troubles physiques ne s’arrêtent pas à des tensions musculaires mais vont se manifester par des symptômes comme l’hypertension ou des troubles du rythme du cardiaque. Lorsque l’origine est causée par le stress permanent (et après avoir vu son médecin traitant qui posera un diagnostic), des plantes comme l’aubépine et/ou l’olivier vont venir en complément diminuer les symptômes. Mais là encore attention aux interactions médicamenteuses.

• De l’hyperactivité au burn-out

Chez certaines personnes, l’hyperactivité lorsqu’elle est tournée vers le travail conduit au syndrome très actuel : le Burn-out.

Toutes les réserves de l’individu sont « brûlées » : il se retrouve avec un système nerveux à plat (diminution du taux des neurotransmetteurs) et des carences notamment en magnésium. Le chemin pour retrouver l’équilibre et la guérison est long. Il est important alors de «  recharger les batteries » (alimentation saine et équilibrée et micronutrition) et sortir de ses anciens schémas psychologiques (l’élixir d’ipomée aidera à sortir de mauvaises habitudes de vie). Et pour cela une réflexion est nécessaire pour mettre en place des activités vertueuses qui nous remplissent au lieu de nous consommer.

Dans un prochain post : Comment trouver ses activités ressourçantes ?

Si vous souhaitez être accompagné ou aider un de vos proches (enfants, ados), je vous propose des consultations sur Morlaix ou en ligne.Si vous souhaitez échanger, n’hésitez-pas à m’appeler au 0631839320.